Même si vous êtes rompus aux acquisitions, vous devez savoir que la reprise d’entreprise à la barre n’est pas une acquisition comme les autres. Avec l’expérience, nous avons pu suivre de nombreux dossiers très différents dont certains ont été de très belles réussites, d’autres moins… Dans cette série d’articles, nous vous livrons les 4 conseils à suivre pour une reprise qui marche.
Dans ce troisième volet, nous allons aborder l’importance d’être un acteur reconnu sur le secteur ciblé par l’acquisition.
Un repreneur connaissant le secteur d’activité visé par l’acquisition envisagée à naturellement plus de chances de réussite. Ce constat est renforcé dans des secteurs à forte technicité tels que l’industrie, les transports, le commerce de gros, le BTP et les services aux entreprises.
Cette barrière à l’entrée est décuplée dans le cadre du Distressed M&A, où le temps est LE facteur clé de succès de la reprise. La règle des « 100 jours pour convaincre » est ramenée dans cet exercice très spécifique à 10 jours maximum, voir à quelques coups de fil qui inverseront la courbe de confiance chez les partenaires de l’entreprise.
C’est pour cela que nous encourageons toujours nos clients candidats repreneurs à s’orienter sur des secteurs qu’ils connaissent, mais surtout sur lesquels ils sont reconnus. Ils auront une vision claire, réaliste, tangible auprès de partenaires auparavant échaudés. Leur maîtrise des cadres réglementaires et commerciaux rassurera, à commencer par le Tribunal de Commerce qui devra désigné le bon repreneur.
Lors de la prise d’effet, les « quick wins » et le suivi des bons indicateurs apporteront de fait l’adhésion des salariés, de meilleurs conditions fournisseurs, la confiance de clients et de l’écosystème, voir même un retour rapide de financements… L’activité sera relancée.
Les synergies entre deux personnes morales complémentaires seront aussi autant de leviers au redémarrage.
A l’inverse, un repreneur néophyte ou peu averti sur le secteur concerné aura besoin de temps pour comprendre, pourra tatonner et renforcer des méfiance quant à la pérennité de l’activité.Une fois passé la phase tactique du redémarrage, et les doutes relégués au passé, le repreneur expert pourra aborder une phase d’optimisation avec de multiples avantages : nouveaux marchés nationaux voire internationaux, développements produits, pilotage (indicateurs de performance, ratios de rentabilité,…), motivation et challenge des équipes… et pourquoi pas un nouveau Build Up.
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